Madame TASTU ou "La Muse oubliée"

Il s'agit d'une biographie.
A l'image de sa ville natale, au confluent de la Moselle et de la Seille, Longwy et Metz s'unirent "dans cette contrée la plus riante de la Lorraine" pour fonder le berceau familial d'Amable Tastu. Ses parents se marient le 31 mars 1794, son père est régisseur général des subsistances militaires de l'armée du Nord. Sa mère est lorraine également, Jeanne Amable Bouchotte, née le 21 mars 1768.
Amable Sabine Cazimir Voïart naît le 13 fructidor An III, c'est-à-dire le 30 août 1795.
Amable apprendra à lire, à écrire tout en cultivant son goût pour les arts qui lui permet d'adoucir le joug de l'éducation austère que la religion exigeait des enfants nés dans son milieu social...
La renommée d'Amable dépassa vite le cadre limité de sa famille et de ses amis si bien qu'elle dût enfin accepter la qualité de femme de lettres que sa modestie avait toujours refusée.
Ses admirateurs au rang desquels se trouvaient non seulement son mari, mais encore Mme Dufrénoy, Mme de Genlis, Mme Desbordes-Valmore, mais aussi Béranger, Hugo, Lamartine, Chateaubriand et Sainte-Beuve !
Amable, profondément libérale, entretenait des relations privilégiées avec le chef de ce parti qui n'était autre que Lafayette.
Amable eut un fils, Eugène, ayant fait de brillantes études secondaires et universitaires au point d'être licencié en droit en 1837. Il fit carrière dans la diplomatie.
Joseph, son mari, meurt le 2 janvier 1849. Amable, dont le deuil était adouci par l'amour qu'elle portait à son fils, décida d'aller le rejoindre à Chypre en 1850, il est alors consul à Larnaca. Elle voyage au gré des nominations de son fils de Bagdad à Alexandrie.
Eugène et Amable se faisaient une joie de retrouver la jolie maison qu'ils avaient achetée à Palaiseau au 248 rue de Paris...
Amable s'éteignit sans bruit le 11 janvier 1885, elle fut inhumée à Paris dans l'intimité.

Format : 15cm x 21cm
230 pages
Auteur : Catherine POUSSARD-JOLY

Année : 1995
ISBN : 2-9506603-2-0
Prix : 10€